Légèrement incliné, le pas
mesuré, il se redresse, se déploit pour comtempler, observer avec une curiosité singulière…
Cette silhouette se déplace
avec l’inclination d’un jacques Tati.
« Marcos,… Marcos,
… », Anne vient d’appeler son ami.
Ce frangin de Jacques Tati
c’est donc Jean Louis que je rencontre alors pour la première fois.
… Et…
Tu tenais tant à ce bien
précieux des philosophes, la marche, qui développe dans le même mouvement le
pas et les idées.
je t’ai connu, un peu, tes
trois dernières années. Tu apparaissais comme tu disparaissais, discrètement,
mais sans oublier au temps du départ de demander la route, chaleureux rituel.
Dans le tumulte des derniers temps je réalise que tu n’as cessé de demander ta
route... Tu préparais ton grand départ en appréciant en même temps que
l’on te retienne un peu. Et pourtant ton dernier départ restera marqué du sceau
de la soudaineté. Il m’a laissé sans voix.
…
Et il me reste à l’esprit la
dernière photo de ton blog, comme une dernière trace de toi comme, un dernier
souffle en suspension dans l’air. Ces volutes de fumée de couleurs s’évasent en
bouquet… La photo fixe un instantané d’éternité, un envol suspendu.
Salut Jean Louis
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